Après deux petites heures de bus depuis Mérida (ça change des douze heures de route habituelles jusqu’à présent !), nous arrivons à Valladolid. Petite ville coloniale (comme souvent) située entre Mérida et Cancún, Valladolid est surtout un endroit stratégique pour une halte de quelques jours et des excursions à la journée.
Pour une fois, bonne surprise, le terminal de bus ADO est en plein centre-ville et nous n’en avons que pour 10 minutes de marche jusqu’à l’hôtel. Autre super bonne surprise, l’hôtel dans lequel nous avons réservé est très confortable : jolie cour intérieure avec une table pour prendre ses repas, petite piscine (dont l'eau est complètement trouble vu qu’il fait une chaleur étouffante), et jolie chambre, le séjour commence bien !
A court de fruits et légumes depuis le début de notre voyage, nous partons directement au mercado central pour faire le plein et se cuisiner un bon repas le soir, nous sommes un peu en overdose de tortillas… J’ai une très bonne impression de la ville, à taille humaine et plutôt calme. Il faut dire qu’avant d’arriver à Valladolid, nous étions à Mérida, grande ville du Yucatán, qui ne nous a pas du tout convaincus et que nous avions hâte de quitter.
Le lendemain, nous partons à la visite de deux cenotes : Xkeken et Samula. Pour ceux qui n’auraient pas vu notre post Instagram, un cenote est une grande cavité d’eau douce, souvent à plusieurs dizaines de mètres sous terre. La légende Maya dit que ces cenotes seraient apparus suite à une chute de météorite sur la péninsule yucatèque). Nous arrivons dans la grotte de Xkeken : il n’y avait encore personne ! C’est très impressionnant, voire effrayant. Imaginez vous dans une grotte, il y fait très sombre, avec une immense piscine d’eau douce peuplée de petits poissons chats ! Un peu flippant au début, je n’ose d’ailleurs pas me lancer, et envoie mon preux chevalier tester l’eau en premier 😊 Une fois le risque écarté, j’y vais ! On entend les chauves-souris dans le haut de la grotte, l’atmosphère est très calme (forcément, nous ne sommes que tous les deux !). Un autre cenote se trouve juste à côté, celui de Samula. Nous partons également le visiter mais je n’ai plus très envie de me baigner, donc je me contente de regarder Sylvain faire le dauphin.
Parmi les nombreuses excursions à faire dans la région, la plus réputée reste celle de Chichén Itzá, que nous décidons de faire le lendemain. La cité de Chichén Itzá fait partie des « 7 nouvelles merveilles du monde » (au même titre que le Colysée à Rome, la grande muraille de Chine, le Corcovado de Rio, le Taj Mahal en Inde, le Machu Pichu au Pérou, et la cité de Pétra en Jordanie).
J’ai la chance d’en avoir déjà visité quelques-unes et à chaque fois c’était magique, j’étais donc très impatiente à l’idée d’en découvrir une nouvelle. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Le site est extrêmement touristique, toutes les villes du Yucatán proposent des excursions à la journée, il y a une vingtaine de car sur le parking, bien loin de l’image que je me faisais de cette « merveille ». Le site en soit est beau, la pyramide est différente de celles que nous avons eu l’occasion de voir jusqu’à présent : elle est notamment plus géométrique. Mais le tourisme de masse et les vendeurs de souvenirs tout au long des allées nous ont gâché le plaisir. On nous a quand même alpagué au milieu des ruines avec la phrase d’accroche : « viens par ici, c’est moins cher que chez Leclerc ! ». C’est très surprenant qu’un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco soit aussi dénaturé par ces commerces ambulants. Une des rares choses que j’ai aimées : voir des énormes iguanes partout !!
Enfin, pour notre dernière journée, nous suivons une recommandation d’un blog que nous avons lu (www.valizstoriz.com), et partons à la découverte du cenote d’Oxman, à quelques kilomètres de Valladolid. Et bien, c’était le meilleur de tous !!! Nous arrivons cette fois dans une hacienda, le décor est beau. Comme pour les deux autres cenotes, nous descendons dans une grotte, mais l’ouverture sur l’extérieur est bien plus grande, donc le cenote est bien plus lumineux et l’eau encore plus bleue. C’est vraiment magnifique, sauvage, les racines des arbres (situés 20 mètres à la surface) tombent dans la grotte, une petite corde a été aménagée pour sauter dans l’eau, tout était hyper beau.
Nous le recommandons vivement !! Bon alors, pour ceux qui, comme moi, voudraient tenter le saut de la mort avec la corde, accrochez vous bien car ça tire sur les bras ! Je ne m’y attendais pas et ai fait un plat de la mort qui tue, pleine face contre l’eau (Sylvain a capturé le moment en vidéo pour les curieux) ! Fort de mon erreur, il a bien mieux géré son saut !
Nous finissons ces 3 jours à Valladolid en beauté, autour d’un bon plat de pâtes, accompagnés de nos copains de voyage bordelais (Siham, Benjamin, Jean Pierre et Cathy), n’hésitez pas à jeter un œil à leur Instagram qui est super chouette (@exploraterre). On adore ces rencontres imprévues, on se croise dans une ville, puis dans une autre, on échange des bons plans et on se dit hasta luego. A propos de bons plans, pour ceux qui un jour se rendraient à Valladolid, faites un tour à la Trattoria San Giovanni (pizzas et pâtes excellentes, notamment les pastas alla Puttanesca) puis terminez au glacier Wabi gelato (sorbet pastèque et banane AMAZIIIING), tenu par un couple très sympathique franco-mexicain 😉.
Maintenant, direction Bacalar pour rejoindre nos copains Steph et Bobo, eux-mêmes en tour du monde depuis 9 mois !
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