Après une courte escale à Tumbes, à la frontière avec l’Equateur, nous arrivons à Trujillo. Cette ville ne mérite pas de s’y attarder plus d’une journée, mais ça nous a permis, une fois de plus, de couper la route jusqu’à notre vraie première escale, Huaraz.
Parmi les rares choses à voir à Trujillo, il y a quand même un super site pré Incas, Chan Chan. Chan Chan est une ancienne cité, qui ressemble beaucoup aux citadelles que nous connaissons. Sauf que cette citadelle, et tout l’intérieur de la cité, sont construits à base de terre agglutinée puis séchée et des fibres naturelles. On dirait un grand château de sable ! C’était intéressant notamment car c’était notre premier site Incas, après les nombreux sites Mayas que nous avons visités Mexique, ça change !
Le soir même, direction le meilleur restaurant de la ville sur TripAdvisor, une trattoria italienne. Pizza aux 4 fromages pour moi et fettucinni carbonara pour Sylvain. Le tout servi avec un spritz et une verre de vin rouge. Je vous laisse deviner qui a bu quoi !
Après cet excellent repas, nous prenons la route le lendemain direction le coeur de la Cordillère blanche, et plus précisément la ville de Huaraz. Grosse angoisse quand nous découvrons que notre bus est recouvert d’autocollants sur les vitres et que nous ne verrons pas l’extérieur (qui a l’air magnifique) pendant 9h ... On ne comprend toujours pas l’intérêt de ces autocollants géants placardés sur toutes les vitres du bus... 9h plus tard, nous arrivons à Huaraz, et le charme opère très vite ! Petite ville perchée à 3000m d’altitude, Huaraz me fait penser à une station de ski, avec ses magasins de vêtements de sport partout. Notre hôtel se situe sur LA petite place piétonne de la ville, truffée de terrasses chauffées, le calme règne et on adore ça ! Nous trouverons notre cantine pour les deux soirs à venir, la Pizzeria del Abuelito, mais nous y sommes allés pour leurs pasta maison plutôt que leurs pizzas.
Il y a énormément de choses à faire/voir à Huaraz. Mais nous n’avons pas le temps ni la forme physique de tout faire, nous sommes épuisés de nos dernières semaines, des trajets de nuit et nous ne nous sentons pas d’attaque pour un quelconque trek (notamment le fameux trek de Santa Cruz qui a l’air magnifique). Nous décidons donc de partir à la visite du glacier Pastoruri, dès le lendemain. C’est une sortie facile, sans trop d’effort, si ce n’est la petite marche jusqu’à 5000m, sinon c’est pas drôle! La route jusqu’au glacier est très longue (un peu trop pour une sortie à la journée) mais très belle !
Après plusieurs arrêts, notamment pour observer les fameuses plantes endémiques de la regions, les Puyas raimondii, nous arrivons sur le parking du glacier.
Le reste se fait à pied. 30min et un souffle court plus tard, nous atteignons le glacier !
La partie sombre de l’histoire, c’est que ce glacier diminue d’année en année et disparaîtra dans quelques temps. Il y a 10 ans, il s’étendait jusqu’à l’endroit où nous marchions et prenions des photos... Il est temps de redescendre pour entamer le chemin retour, encore plus long qu’à l’aller... C’était une belle sortie, mais nous avons trouvé qu’il y avait trop de trajet pour le temps passé sur place.
Autre petit regret, nous n’avons pas pu faire la randonnée de la Laguna 69, qui a l’air de vraiment, vraiment, valoir la peine. Nous nous sommes forcés à nous reposer car la suite du voyage au Pérou s’annonce sport.
Malgré la seule excursion que nous avons faite, nous avons beaucoup aimé l’ambiance qui reigne dans cette ville, nous recommandons vivement de s’y arrêter au moins deux jours pour y effectuer la Laguna 69 ou une autre activité du style (on ne vient pas à Huaraz pour fréquenter les SPAS !). La ville, en elle-même, dispose d’ailleurs d’un marché animé. Le jour où nous y étions, des fanfares de rue jouaient de la musique péruvienne, accompagnant un défilé de locaux dansant sur ses rythmes. Sylvain, qui a voulu capturer le moment, s’est même fait inviter par une péruvienne à s’essayer à cette danse locale!
Notre escale dans la Cordillère blanche est terminée, et nous prenons maintenant le cap sur Lima ! En prenant soin de prendre une compagnie de bus sans autocollants géants sur ses vitres !
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