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Gili Air, la déception

Photo du rédacteur: NinonNinon

Avant de partir, on avait pas mal entendu parler de ces îles Gili's, situées au large de Lombok. Apparemment paradisiaques, avec de belles plages de sable fin, on s’est dit banco! Nous décidons donc d’inclure l’une de ces trois îles dans notre itinéraire : Gili Air.


Commençons par corriger un abus de langage que nous faisons. Gili, en sasak, la langue locale, signifie île. Autrement dit, parler des îles Gili, fait beaucoup rire les indonésiens car ça n’a aucun sens. Nous ne nous y méprendrons plus!


Après 2h30 de traversée depuis Bali, nous arrivons sur Gili Air. Il n’y a aucun moteur sur l’île, tout se fait à pied, à vélo ou en calèche. Nous choisissons de rejoindre notre guest house à pied, il fait tellement chaud et humide, c’est très très dur, mais nous y arrivons finalement au bout de 20min. Le cadre de notre hôtel est top ! Nous avons une petite maisonnette en bois, représentant un ancien grenier à riz, la salle de bain est à l’extérieur, la piscine au bout de la terrasse, ça sent vraiment les vacances.

Mais très vite, nous avons été étonnés et surpris de la pollution sur l’île. Il y a des décharges à ciel ouvert un peu partout, des gravats, des bouteilles en plastique, plein de déchets accumulés. Idem sur les plages, vous posez votre serviette entre les gobelets en plastique, on est bien loin de l’image idyllique qu’on s’en faisait. Nous avons fait le tour de l’île à pied pour avoir une idée d'où aller les prochains jours et je dois avouer qu’une fois le tour fini : nous étions sacrément déçus.

Quant aux plages, elles sont parsemées de petits bouts de coraux morts. Alors, l'île et ses habitants n'y sont absolument pour rien. Pour autant, il n'est vraiment pas agréable de se promener les pieds dans l'eau ici, au risque de vous couper le dessous de pied...


Une autre chose qui nous a choquée, ce sont ces calèches pour touristes, tirées par des petits chevaux (des grands poneys d’après moi) à bout de souffle, qui bavent comme pas possible tellement ils sont épuisés. Impossible pour nous de monter dans l'une d'elle, franchement ça faisait trop mal au cœur de voir ces poneys comme ça.


L’eau est en revanche limpide et à 30 degrés, j’en ai quand même profité. Nous ne sommes pas des plongeurs, donc nous n’avons pas profité des fonds marins apparemment très beaux.

Bien que le réchauffement climatique ait des conséquences dramatiques sur la faune marine et que les poissons (raies manta) se fassent de plus en plus rares, le snorkelling vaut, semble-t-il toujours le coup.


Nous avons préféré la côte ouest pour ses magnifiques couchers de soleil, et y avons trouvé quelques restaurants très sympas, les pieds dans le sable.

Pour le coup c’était vraiment sympa et nous en avons bien profité ! Le soir venu notamment, on trouve quelques restos avec des groupes de musique live. Nous y dînons puis y restons pour écouter des reprises à la guitare.

En résumé, nous avons été globalement très déçus de ces 3 jours à Gili Air et ne recommanderions pas d’y aller... Mais de toute façon, à cette allure là et sans mesure de protection environnementale stricte, nous imaginons vraiment mal comment le tourisme peut perdurer sur ces îles...

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Il y a 4 ans, quand Pierre, le père de Ninon, a rencontré Sylvain, il lui a dit quelque chose comme ça : "je suis bien content que Ninon t'ait rencontré, elle aura moins la bougeotte et ne risque pas se tirer au bout du monde!". Oui...alors, ça, c'était avant. Avant de partir à Cuba fin 2016, de découvrir des villes coloniales [...]   Lire la suite

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