Nous voilà partis de Jimbaran. À bord de notre taxi, nous avons devant nous 40km pour rejoindre Ubud, et environ 1h30 de trajet, c’est dire le trafic qui règne sur l’île.
Nous arrivons devant notre petit hôtel sous des pluies diluviennes. Je n’ai à peine le temps de sortir du taxi pour rejoindre la réception et récupérer un parapluie que je suis aussi trempé qu’après une douche. Et autant vous dire qu’avec l’humidité ambiante ici, pour faire sécher le moindre tee-shirt, il faut se lever de bonne heure.
Notre hôtel est petit, quelques chambres spacieuses, donnant sur une piscine à débordement, et offrant une très belle vue sur une végétation luxuriante et quelques rizières au loin. Le cadre est idyllique.
Pour ce premier après-midi dans la région, nous louons un scooter auprès de notre hôtel pour rejoindre le centre ville d’Ubud, qui se situe à une quinzaine de minutes d’ici, doublez ce temps avec les embouteillages indonésiens...
Une fois arrivés dans le centre d’Ubud, nous découvrons une ville très animée avec de nombreux restaurants offrant des bars donnant sur la rue, beaucoup de petits magasins de vêtements, déco, peintures, et enfin ce grand marché d’artisanat où l’on retrouve toutes les productions locales.
Il y a notamment ces tissus indonésiens, les batiks. On les trouve ocre, turquoise, grenat,...avec des imprimés dorés. Ninon ne résistera pas à en rapporter deux. On craque aussi pour ces tissages de coquillages présentés sur des stèles en métal noir. Nous en avions vus en France et nous décidons d’en rapporter un avec nous. En continuant dans le dédale des allées, nous tombons sur de très belles noix de coco dont l’intérieur a été couvert de nacre. Cela nous fait beaucoup penser aux noix de coco recouvertes de feuilles dorées que nous avions trouvées à Bonifacio, en Corse, il y a bientôt deux ans. De très beaux masques bouddhistes sont également présentés sur certains stands.
Il faut également savoir qu’au marché d’Ubud, tout se négocie. Et je ne parle pas ici de 5, 10, 20 ou 30% de remise. Non, ici, si vous n’obtenez pas au moins 50% de rabais, vous vous êtes fait avoir. Je ne pense pas qu’il y ait meilleure école pour la négociation. Même Ninon, qui depuis le début de notre tour du monde hésite à négocier des tarifs, s’y est mis. Il y a des chances pour qu’à notre retour en France, Ninon négocie le kilo de tomates chez notre primeur. Affaire à suivre.
Étant donné que nous n’avons pas déjeuner à midi, nous dînons assez tôt, en cette fin d’après-midi, au Warung Bernadette. Warung en indonésien est l’équivalent de notre bistrot.
Au menu, un "mie goreng" : des nouilles sautés accompagnés de petits légumes et de poulet et un "nasi goreng", la même chose mais avec du riz sauté. Le tout est servi dans une sauce soja. En dessert, Ninon se laisse tenter par, ce qui deviendra son coup de coeur culinaire de Bali : un pudding de riz noir au lait de noix de coco. Comme souvent depuis que nous sommes arrivés à Bali, c’est excellent. Nous avons hâte de découvrir la suite...
Nos conseils et bonnes adresses à Ubud
Warung Biah Biah, notre coup de coeur resto à Ubud. Des prix très très bons marché et un délice dans l'assiette.
Warung Bernadette, très bon resto. Essayez le mie goreng (ces nouilles sautés au poulet)
Ubudahh : une boutique de souvenirs/déco/bijoux très chouette.
Le marché d'Ubud : une caverne d'Alibaba. On trouve tout l'artisanat de Bali ici. De très beaux produits, qu'il faut négocier (au moins 50% pour vous y retrouver).
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