Après Rotorua et l’air de soufre ambiant, nous partons vers le sud et la région de Taupo. Cette jolie ville est située au bord du lac du même nom. Nous arrivons par un grand soleil. La ville est plutôt mignonne, plutôt animée et de très belles villas bordent les rues qui dominent le lac en contrebas.
Nous arrivons en début d’après-midi. Après un déjeuner face au lac, quoi de mieux qu’un petit golf ? Nous nous dirigeons vers le « hole-in-one » challenge. Le principe ? Depuis le front de mer où sont placés des tapis de golf comme sur un practice, vous devez envoyer votre balle en un coup dans le trou situé sur une plateforme située au large, en plein milieu du lac, à une centaine de mètres. La récompense ? 10 000 dollars. Cela requiert du talent, et surtout beaucoup de chance. Le dernier gagnant de ce challenge remonte à il y a un peu plus d’un an. Avec Ninon, nous prenons un saut de 30 balles.
Quelques balles finiront sur la plateforme, mais malheureusement pas dans le trou. Ce n’est pas bien grave, cela aura eu le mérite de bien nous amuser et d’avoir cru le temps d’une petite heure devenir riche pour le reste de notre voyage ! Nous terminons la fin d’après-midi dans un bar du bord de lac à travailler sur le blog, que nous avons beaucoup de mal à tenir à jour ici avec le manque de connexion internet.
En fin de journée, nous nous arrêtons sur une aire de camping gratuit au bord du lac Taupo.
Le lendemain, alors que nous pensions aller dans des termes où se trouvent des bassins d’eau chaude, nos plans vont radicalement changer. En effet, depuis que nous avons récupéré notre van à Auckland, nous avons l’impression d’avoir très peu d’eau dans notre réservoir, en plus d’avoir, ce matin-ci, des infiltrations d’eau à l’intérieur du van... Après avoir contacté notre loueur, nous nous rendons dans un garage, qui constate que le tuyau d’arrivée d’eau situé sous le sol aménagé du van a été percé lors de la conception du van. Il nous recommande formellement de ne plus mettre d’eau dans le réservoir et d’aller le changer au plus vite. Notre van a beau être tout neuf, ce petit problème va vite devenir embêtant pour la suite du voyage. Je passe tous les détails à ce sujet mais en résumé, après trois jours entre le garage, l’agence de Wellington, et le service client au téléphone pendant des heures, nous gardons notre van sans accès au réservoir d’eau, nous achetons un géricane de 20 litres sur la bonne idée de mes parents, et poursuivons notre route en essayant d’oublier au plus vite ce très désagréable moment.
Le jour suivant, direction le parc national Tongariro. Comme nous le signalions dans notre dernier article, nous nous trouvons dans une région très volcanique. Le parc Tongariro s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres et offre un vrai paradis pour les randonneurs. Nous nous lançons dans la randonnée la plus célèbre du parc, voire même du pays : l’Alpine Crossing Track. 19,4km avec d’importants dénivelés positifs.
Les premiers kilomètres se font sur un faux plat. Très vite, la pente se fait plus raide avec des sections assez physiques.
Si le temps est parfait, il n’y a absolument pas de vent et donc peu d’air pour reprendre son souffle. Arrivé au sommet, nous avons une vue panoramique sur l’ensemble du parc et sur les cratères du volcan Tongariro.
On retrouve les couleurs fluos observées à Wai-o-Tapu.
Quelques mètres plus loin sur une autre pente, de la fumée se dégage d’un petit trou. Le volcan est encore bien actif. Nous poursuivons notre randonnée par une longue descente sur l’autre face du volcan.
Les paysages auront encore une fois été assez lunaire et parfois similaires à ceux que nous avions pu découvrir en Amérique Latine !
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