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Cusco, au coeur de la vallée sacrée des Incas

Photo du rédacteur: SylvainSylvain

Après notre escapade à Paracas, nous arrivons pour 8 jours à Cusco, capitale de l’empire Incas. Cusco, en quescha Qosqo, signifie nombril, soit le centre de l’empire. Première impression : Cusco est une cité très belle, l’architecture du centre historique est essentiellement d’origine coloniale. Tout est très bien préservé, les ruelles pavées grimpent puis redescendent. Les restaurants, cafés et boutiques alternent avec les agences de tourisme.

Il faut dire que la région regorge de centres d’intérêt. Nous qui avions prévu quelques jours pour souffler à Cusco allons finalement être pris de court et allons enchaîner les réveils matinaux à la découverte de cette magnifique région.

 

Pisac, Ollantaytambo et Moray

Parmi les incontournables de la région, il y a notamment d’ancienne cités Incas. Elles n’ont pas l’envergure et la renommée du Machu Picchu, mais elles valent malgré tout le détour. Sur une ou deux journées, vous partez à la découverte des sites de Pisaq, Ollantaytambo ou encore Moray. Ces cités ont la particularité de présenter des terrasses agricoles en escalier. C’est assez impressionnant de découvrir ces paysages.

Les Incas avaient, de manière ingénieuse, construit différents niveaux de terrasses afin de créer plusieurs micro-climats et favoriser ainsi la culture de différents produits : maïs, pommes de terre... La terrasse la plus basse étant celle où le climat était le plus clément. Il faut dire que ces sites se situent entre 3000 et 4000m d’altitude, autant dire que, dès que le vent se lève, le climat peut devenir rude. Ces terrasses ont comme symbole le site de Moray, connu pour héberger le laboratoire agricole Incas.


Au delà de ces zones de culture, ces sites possédaient également des espaces urbains propices à la vie commune. La cité de Pisac possède, elle, le plus grand cimetière ouvert d’Amérique Latine. Quelques milliers de corps momifiés y reposaient au sein d’une colline dédiée à cet effet, avant d'être pillée.

Le seul hic de ces visites est le monde. Nous avons choisi de visiter ces lieux via une agence. Toutes offrent le même service et le même circuit : elles mutualisent même l’organisation. Si nous avions un conseil, essayez de visiter ces lieux hors du tourisme de masse, on trouve sur internet d’autres options de tourisme communautaire, qui nous semble être de meilleures solutions.


Avec un peu de sel, s’il vous plait

La vallée sacrée des Incas héberge également un autre site étonnant : des centaines de salines, 3900 plus exactement, situées à flanc de montagne. C’est à Maras que vous pourrez découvrir ces paysages, hautement photogéniques. Habituellement, on observe des salines au même niveau, sur des étendues planes. Là, elles sont installées en escaliers. Les couleurs allant du blanc immaculé au jaune pâle ou au marron témoignent des différents niveaux d’évaporation de la saline.


Culture du tissage...et de la fourberie

Enfin, dernière étape de cette vallée : le village de Chinchero. Cet arrêt vise notamment à nous amener à la rencontre de femmes dont le métier est le tissage de produits en alpaga. Nous assistons ainsi à une démonstration de nettoyage et teinte de la laine d’alpaga, à partir de produits entièrement naturel. Le lavage s’effectue ainsi avec de l’écorce de bois rappée. Impressionnant de voir à quel point le mélange avec de l’eau produit une mousse digne de notre lessive Ariel. La teinture de la laine en bleu, jaune, rouge,...est réalisée à partir de plantes de la région. Encore une fois, assez spectaculaire d’observer ces processus artisanaux pour la production de ces pulls, chemins de table, et autres ponchos !

Ninon, qui était à la recherche d’un pull typique en alpaga se laisse tenter : 

- « ¿Este es en alpaca? », demande Ninon à l’une des femmes qui continuait de tisser pendant notre démonstration.

- « Si, si, baby alpaca », rétorque-t-elle. Comprenez une laine encore plus chaude. Le regard de la jeune dame est quand même fuyant. 

Ninon se laisse tenter. Une petite négociation plus tard, nous voilà reparti avec un pull en baby alpaga pour S45 soit environ 13€. Tout du moins, c’est ce que nous croyons. De retour à Cusco, nous nous promenons dans des marchés locaux et nous arrêtons chez un spécialiste de pull en alpaga. Le verdict tombe : ce pull est peut être en laine mais absolument pas en alpaga. On nous indique qu’un pull en véritable alpaga ne se négocie pas à moins de S200 ou S250 soit 60 à 70€. Dommage, mais peu importe au final, ce pull restera malgré tout un bon souvenir du Pérou !


Au delà de ces visites, nous avons passé deux jours pleins à Cusco, le temps de souffler un peu, le temps de faire un super freetour dans la ville, le temps de chiller dans l’un des nombreux cafés qu’offre la ville et le temps aussi de flâner dans tous les patios et autres galeries de souvenirs.

Je dois admettre que nous avons - encore - craqué pour une petite toile, tombant par hasard sur un atelier de peinture au fin fond d’une galerie de souvenirs. Nous commençons à prévoir un budget encadrement pour notre retour en France. Pour finir sur une note gastronomie, nous avons très bien mangé à Cusco (toutes nos bonnes adresses sont en bas de cet article) : du ceviche, des salades de quinoa, des jus de fruits pressés à la demande.


Bref, vous l’aurez compris, on a adoré Cusco et on y serait bien resté plus longtemps !


Hasta luego!

 

Nos conseils et bonnes adresses

  • Barra ceviche, comme son nom l’indique, fait d’excellents ceviches !

  • Las frescas, salad bar où vous pourrez retrouver un peu de fraîcheur avec une salade de quinoa comme à la maison !

  • L'atelier Café Concept, pour une pause sucrée autour d'une pâtisserie maison (tarte tatin lorsque nous y étions) et d'un bon espresso

  • Native Burgers, pour d'excellents burgers à prix raisonnables (S12 soit 3,5€ le burger avec frites maison et boisson)

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1 Comment


spuy
Oct 07, 2019

qué guapa la chica!

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A propos de nous
DSC_0234_modifié.jpg

Il y a 4 ans, quand Pierre, le père de Ninon, a rencontré Sylvain, il lui a dit quelque chose comme ça : "je suis bien content que Ninon t'ait rencontré, elle aura moins la bougeotte et ne risque pas se tirer au bout du monde!". Oui...alors, ça, c'était avant. Avant de partir à Cuba fin 2016, de découvrir des villes coloniales [...]   Lire la suite

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