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Can Tho, mythe ou mauvais timing ?

Photo du rédacteur: NinonNinon

Nous décidons d’aller passer 2 jours à Can Tho, notamment dans le but d’aller visiter les marchés flottants du delta du Mékong. Par manque de temps, nous ne pourrons pas nous rendre dans d’autres villages du delta, comme Chau Doc ou l’île d’An Binh, dont nous avions entendu beaucoup de bien.

Nous nous sommes donc rendus sur le port, et avons convenu d’un tour directement avec une batelière, sans passer par une agence. Nous irons visiter les marchés flottants de Cai Rang et Phong Dien, ainsi qu’un jardin fruitier et une fabrique de nouilles de riz. Sur le papier, génial. Rendez-vous le lendemain à 5h du matin sur le port.

  Nous pensions visiter la ville l’après-midi mais on s’est vite rendu compte qu’il n’y avait rien à voir ou à faire à part ces marchés flottants, qui plus est, il fait extrêmement chaud et humide. Nous passerons donc l’après-midi à l’hôtel à rattraper notre retard sur le blog ! 

Le lendemain, le réveil pique un peu. Plus ça va, moins on supporte les réveils à 4h du matin, la fatigue du voyage sûrement. À 5h nous embarquons sur notre petit barque en pleine nuit. Une heure plus tard, nous arrivons dans ce que nous pensons être le marché de Cai Rang (notre batelière ne dit pas un mot, donc on regarde sur google map pour voir où nous sommes). Le marché est quasi vide, une dizaine de gros bateaux pleins de pastèques, pas un bruit, pas de barques pleines de fruits comme sur les photos, on se demande vraiment si on est au bon endroit. Nous n’avons pas le temps de nous poser la question trop longtemps puisque une minute plus tard nous avons terminé de traverser le marché et sommes en route vers le 2ème marchés flottant, 1h plus loin... Et là c’est l’apothéose du fail, le deuxième marché se résume en 3 barques, autour desquelles gravitent quelques bateaux de touristes qui y achètent des nouilles. Nous sommes hors de nous... On se coltine 2 heures de bateaux pour ne rien voir, à part des poubelles qui flottent dans le Mékong. Le jardin fruitier que nous devions visiter s’avérera également être un échec, pas de fruits, juste des sentiers balisés dans un jardin tout sec. C’est franchement du vol. Nous décidons de couper court à cette excursion et demandons de rentrer, tant pis pour la fabrique de nouilles.

Au retour, nous sommes passés par des petits canaux, qui pour le coup étaient très jolis. Enfin un truc cool, qui ne durera qu’une vingtaine de minutes. Puis nous sommes retournés sur bras principal du Mékong, pollué comme jamais ça fait peur. Nous sommes repassés par le marché de Cai Rang, et toujours peu d’ambiance, de couleurs, bien qu'il y ait un tout petit peu plus de barques.

C’est extrêmement déçus et fatigués que nous rentrons au port après plus de 5 heures sur une barque à ne « rien »voir. On se dit que c’est peut-être un effet post-nouvel an lunaire et que le marché était encore au ralenti. C’est le seule excuse possible que nous trouvons car sinon, on ne comprend pas comment le Routard et d’autres guides peuvent conseiller de s’y rendre. 

Nous avions prévu de louer des vélos l’après-midi pour aller se balader dans les canaux mais énervement plus fatigue nous ont coupé les pattes. Nous sommes allés nous réconforter dans un petit café très sympa sur le port. L’après-midi sera sous le signe de la demie finale de l’open d’Australie et de Netflix, même en tour du monde, ça fait du bien, parfois, de ne juste rien faire.

Heureusement, le lendemain nous quittons Can Tho direction Rach Gia, où nous attend notre ferry pour Phu Quoc, ouf c’est fini !!

 

Nos conseils et bonnes adresses à Can Tho

  • Si vous souhaitez découvrir le delta du Mékong : deux conseils. 1/ évitez la période du nouvel an lunaire. 2/ renseignez-vous bien sur les alternatives à Can Tho, qui selon nous, n'est pas recommandable.

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Il y a 4 ans, quand Pierre, le père de Ninon, a rencontré Sylvain, il lui a dit quelque chose comme ça : "je suis bien content que Ninon t'ait rencontré, elle aura moins la bougeotte et ne risque pas se tirer au bout du monde!". Oui...alors, ça, c'était avant. Avant de partir à Cuba fin 2016, de découvrir des villes coloniales [...]   Lire la suite

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