Ça y est, nous y sommes ! Deuxième pays de notre long voyage, nous arrivons en Colombie à l’aéroport international de El Dorado, à Bogotá, qui culmine à 2700m d’altitude.
La Colombie, pour nous, français, c’est les cartels de drogue, les FARC, Pablo Escobar et Narcos (que j’ai trop envie de regarder), Ingrid Betancourt (ou encore Falcao pour Karlito), bref pas le tableau le plus glamour qui soit. Pour autant, on est très excité à l’idée de découvrir ce pays qui semble offrir une variété de paysages, de plats locaux, une histoire assez riche et des musiques latines comme on adore tous les deux.
Un coup de taxi et nous arrivons dans notre auberge réservée la veille. Mauvaise idée... N’ayant pas eu beaucoup le choix, nous nous retrouvons dans un hostel vraiment cracra dans le quartier touristique de la Candelaria, dans une chambre sans fenêtre qui sent le renfermé, et des toilettes qui donnent sur la salle du petit dej, nice ! Mais, ce n’est pas ça qui va nous empêcher de profiter de notre séjour :)
Au delà du choc thermique depuis le Mexique et notre auberge, nous sommes tous les deux très curieux de découvrir cette ville à la réputation sulfureuse. Dès le lendemain, nous partons faire le freetour de la ville, avec un guide super sympa (Beyond Colombia, on recommande !) qui nous raconte l’histoire du pays au travers des places et monuments de la ville! Super intéressant ! J’apprends notamment que la Colombie formait un seul et unique pays avec le Venezuela, le Panama, et l’Equateur de l'indépendance jusque dans les années 1830, d’où les drapeaux très similaires de ces pays. De Simon Bolivar à Pablo Escobar en passant par le peintre Botero, nous sommes tout de suite plongés dans l’atmosphère colombienne, et ça nous plait bien !
À la fin du tour, le guide nous conseille de goûter à LA spécialité de Bogotá, « l’ajiaco ». Il s’agit d’une soupe de pomme de terre et de maïs, avec du poulet. C’est ce que nous prendrons au déjeuner, avec un tamale, autre spécialité colombienne qui consiste en une préparation riz/poulet cuite dans une feuille de maïs, très bon ! On vous recommande le petit resto La puerta fasla au coeur de la candelaria pour gouter à ces spécialités locales.
Après le déjeuner, nous faisons un tour au musée Botero (qui est gratuit!), installé dans un beau bâtiment de type colonial avec un joli patio intérieur. Le style du peintre est très particulier. Personnellement, je n’accroche pas trop, Sylvain un peu plus.
Deuxième jour à Bogotá et deuxième musée : le musée de l’or, un incontournable de la capitale colombienne ! Des techniques d’exploration à la fabrication des objets en or (rarement purs), on y apprend là encore plein de choses. L’après-midi, nous décidons d’aller visiter la zona rosa, autre quartier recommandé de la ville. Situé à une trentaine de minutes du centre historique, nous y allons en Uber, safety first. Nous arrivons dans des rues très commerçantes avec un énorme mall truffé de magasins occidentaux et de restaurants très chers, ça change du quartier où nous dormons, et ça ne nous plait pas trop... Budget serré oblige, nous finirons au McDo, bien moins cher que tout le reste (et si booon !!). Un Uber dans l’autre sens et nous voilà rentrés dans notre Candelaria préférée. Honnêtement, ce quartier ne présente pas un grand intérêt, à moins que vous ayez des emplettes à faire.
Les locaux nous ont bien prévenus : il n’est pas prudent de s’aventurer dans les rues dès la nuit tombée. Ils nous le répètent souvent donc nous faisons très attention et allons dîner assez tôt pour ne prendre aucun risque. Un restaurant Italien s’est mis sur notre route, et en plus il diffuse la finale de la Copa America : Brésil/Argentine, what else ??!!
Enfin pour notre dernière matinée (nous ne prenons l’avion pour Carthagène que dans l’après-midi), nous allons prendre le téléphérique pour se rendre au point culminant de la ville, à 3200m d’altitude, sur le Monseratte. Ce panoramique nous permet de nous rendre compte de l’immensité de cette ville, qui s’étend sur plus de 33km de long et 16km de large! Au delà de la vue, qui reste très belle, il n’y a pas grand chose à faire.
Bogotá, c’est déjà fini, et malgré les avis très nuancés que nous avions entendus avant d’arriver, nous avons beaucoup aimé cette ville. Après un menu del dià (le plat du jour sud américain), nous prenons la route pour l’aéroport : direction la côte Caraïbe !
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